Les origines de Jury remonteraient à l'époque Gallo-romaine. L'origine du nom proviendrait du patronyme d'un chef Gaulois nommé « Jurius » qui a donné à la ville sa première appellation en 1179.
Le groupe fortifié La Marne, construit en 1911, témoin des conflits franco-allemands, se trouve dans la forêt à l'ouest du village.
En 1970, Jury n'est alors qu'un village-rue, qui évoluera dix ans plus tard avec l'arrivée de lotissements et d'infrastructures.
Patrimoine à découvrir
- Groupe fortifié "La Marne"
- Chapelle du centre hospitalier (sur demande)
Blason de la commune
« Chevronné d'or et d'azur de huit pièces, au dextrochère de carnation, vêtu d'azur, mouvant d'une nuée d'argent, tenant une épée du même, garnie d'or, brochant sur le tout. »
Jeu estival 2021 : Le premier Conseil Municipal de Jury
Rencontre avec M. Christian Denis Giacomel, Ambassadeur de Jury.La commune de Jury possède une longue histoire. Jury était peuplée de cultivateurs et de laboureurs qui travaillaient pour le compte du Clergé.
Ce village-rue fut longtemps appelé « Girey ». On retrouve d’ailleurs ce nom en 1179. En 2016, des fouilles archéologiques ont mis à jour une ferme Gallo-Romaine datant du 3ème siècle.
Jury est restée pendant tout ce temps un petit village avec 140 habitants jusqu’en 1970. La commune prit alors un nouvel essor avec la réalisation du Centre Hospitalier Spécialisé de Jury.
Pour garder la mémoire du village, les 13 Maires successifs se sont transmis, notamment, les procès-verbaux des conseils municipaux depuis 1876.
Un livre ancien et précieux comporte les premiers procès-verbaux y compris celui du premier Conseil Municipal datant du 21 mai 1877 (voir la photo). Ce premier conseil s’est tenu sous la présidence sous la présidence de Nicolas Naudé, représentant le Clergé et Monsieur Sallering, le 1er Maire de la commune.
Dans ce procès-verbal, on apprend que la commune n’avait pas d’argent pour les travaux des chemins vicinaux et évoque la « la somme de néant francs ». Il fut donc voté que les habitants doivent donner 3 jours de travail à la commune pour nettoyer et refaire les chemins vicinaux ainsi que 5 centimes additionnels par famille, ce qu’on appelle communément aujourd’hui les impôts locaux. Pour rentrer de l’argent, la commune, en accord avec l’échevin (percepteur du clergé), mis en vente la coupe affouagère.
Dans ces écrits anciens, on retrouve également le traitement du garde-champêtre, qui devait, une fois par mois, participer aux « plaids annaux » à l’aide d’un tambour crié à haute voix (annonces à la population des devoirs et des droits des citoyens). Cette façon de communiquer est restée jusqu’en 1940. Pendant l’annexion, alors que le village affichait le nom de « Giringen », tous les conseils municipaux continuaient à être retranscrits en français !
À savoir : les premiers conseils municipaux se tenaient debout et on écrivait au sol car il n’y avait alors ni table ni chaise.