L'origine du Ban-Saint-Martin, du nom de l'abbaye, date du VIIème siècle. Pendant plusieurs siècles, ce fut un village essentiellement viticole. Dès le XIXème siècle, sa vocation militaire s'affirme en tant que ville de garnison.
En 1902, la Tour Bismarck, située sur le mont Saint-Quentin, symbolise l'emprise allemande. En 1918, les casernes restent et les sœurs de Sainte-Blandine y installent leur couvent.

Patrimoine à découvrir




  • La tour Bismarck sur le mont Saint-Quentin
  • Le couvent des sœurs de Sainte-Blandine
  • L'église Sainte-Croix (fresques, vitraux de Nicolas Untersteller)
  • L'ancien château Lasalle du XVIIIème siècle


Blason de la commune

« De gueules à l'alérion d'argent soutenu de la lettre S couronnée d'or ; chapé d'azur à deux fleurs de lys d'or. »


Blason de la ville de Le Ban-Saint-Martin (Moselle)










Saviez-vous qu'au 18ème siècle, le Ban-Saint-Martin était une pépinière incontournable du Pays Messin ?
Rencontre avec Mr. Sylvain Scheeres, Ambassadeur du Ban Saint-Martin.
 
Au Ban-Saint-Martin, entre les rues des Tilleuls, des Lilas, du Nord et la route de Plappeville, se trouve la rue de La Pépinière, un nom qui rappelle l’activité foisonnante du bois et de l’industrie de l’époque.

Pendant plusieurs siècles, les habitants de ce petit village ont cultivé essentiellement la vigne.

Mais avant la Révolution Française, afin de pallier à l’insuffisance de production de bois, qui était utilisé pour la construction, le chauffage, et l’industrie, un arrêt du Conseil du Roi de 1720 avait ordonné la plantation d’arbres le long des routes. Pour faire face à la demande, il avait été décidé d’installer dans chaque « Généralité » (province gérée par un général de finances) une pépinière.

Très vite, en 1871, et face aux nombreux projets grandissants, la pépinière de Metz, qui se situait sur l’Île Chambière, fut transférée au Ban-Saint-Martin, sur un terrain appartenant à l’abbaye Saint-Clément qui faisait alors 7 ha et qui pouvait être loué 600 livres.

On y produisait des arbres forestiers et cette pépinière pouvait recevoir 100.000 pieds d’arbres disposés en quinconce de diverses espèces. Les prémices de la démarche de développement durable pour ainsi dire…

En 1789, la Révolution mettra fin à cette exploitation et les biens ecclésiastiques sont mis à la disposition de la Nation. La pépinière devient donc un Bien National. Elle fut laissée à l’abandon par la suite jusqu’en 1835, date à laquelle un contentieux sur la propriété des terrains entre l’État et le conseil général allait retarder et enterrer les différents projets touchant à cette pépinière.

La totalité des arbres fut vendue en 1841. Le conseil général vendit, en 1843, le terrain pour 40.000 francs au Baron Dufour, conseiller à la Cour Royale. Ces terrains furent dévolus à la culture maraîchère, puis au 20ème siècle à l’urbanisation.

L’actuel maire de la commune, Mr Henri HASSER, explique que le Ban-Saint-Martin n’a pas pour autant abandonné son image verte : « Nous avons encore un pépiniériste rue Saint-Sigisbert, avec une serre Cathelin qui date du 19ème siècle, et le parc de Sainte-Claire où s’amusent les enfants, et qui se situe à deux pas de la rue de La Pépinière ».

La famille Lambinet, maraîchers depuis 5 générations, est encore présente sur la commune !

À savoir :

- Rappelons également que le Ban-Saint-Martin se partage, aux côtés d’autres communes, le Mont Saint-Quentin, site remarquable pour sa faune et sa flore, faisant partie du périmètre Natura 2000 des pelouses du Pays Messin.

- Pour celles et ceux qui souhaitent profiter de la biodiversité, « le bois aux lapins » vous attend. Il s'agit d'un lieu, en bordure de l'Avenue Henri II, où la commune limite volontairement ses interventions afin de créer un site 100% naturel et propice à la faune... les lapins qui s'y trouvent ne vous diront pas le contraire !