L'existence de plusieurs villas gallo-romaines a été révélée, mais c'est au Moyen-âge que remonte l'étymologie de Peltre. Durant cette période, le village connaît les bienfaits comme les vicissitudes de sa proximité avec Metz.
1870 est une année terrible pour la commune. Peltre est victime des combats sporadiques qui se déroulent lors du blocus de Metz par les Prussiens, caractérisés par des représailles et par la destruction de plusieurs édifices.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, les dégâts de l'Occupation et de la Libération ne modifient pas fondamentalement le paysage du village.
Patrimoine à découvrir
- L'église de style néo-gothique du XIXème siècle : intérieur rénové, vitraux du XXème siècle. A l'extérieur, caveau des familles Pyrot de Crépy et d'Hannoncelle.
- Le couvent sur l'emplacement de l'ancien château, reconstruit après sa destruction en 1945 dans son style des années 1880.
- Le château de Crépy reconstruit en 1873, avec son parc et son colombier.
- La statuaire : calvaires, monument aux morts.
- Les chemins pour des points de vue et d'agréables promenades : les Vignes, le Chemin Vert, le Bois de l'Hôpital. Télécharger la carte des balades nature de l'Eurométropole de Metz
Blason de la commune
« Fascé d'argent et de gueules de six pièces. »
Pourquoi l’église de Peltre n’est pas au centre du village ?
Rencontre avec Mr Jacques DEVAVRY, Ambassadeur de Peltre.
C’est une curiosité car la majorité de nos églises rurales sont au cœur des villages. L’église de Peltre est en périphérie car ce n’est pas la première église du village. La toute première était au milieu du village. De l’autre côté de la voie ferrée, se trouve « Crépy » où résidaient des Seigneurs, la famille Pyrot, de grands propriétaires fonciers. Madame PYROT, au début du 19ème siècle, ne voulait plus aller aussi loin pour aller à l’église d’autant plus qu’à l’époque, la rue de Gargan n’était qu’un chemin très sale. Son château était derrière la voie ferrée qui à l’époque n’existait pas. Elle a donc décidé qu’on construirait une grande et belle église, ce qui fut le cas en 1834/35. Sous la monarchie de juillet, non seulement il y a aura la construction de l’église mais il y aura l’école en face et le presbytère. On aurait dû appeler le début de la rue de Gargan, la rue Pyrot. La comtesse, bienfaitrice, avait tout payé mais les enfants de l’école devaient suivre les préceptes religieux. Cette église a donc remplacé la 1ère église qui n’était pas entretenue. En 1870, le combat de Peltre fit une centaine de morts. Le village a été bombardé et l’église incendiée par les prussiens d’où la reconstruction de l’église, en 1873, de style néogothique par l’architecte Rémy Jacquemin. C’est donc l’actuelle et 3ème église de Peltre.
À savoir : pendant plus d’un siècle, la mairie, l’église et le presbytère appartenaient à la famille Pyrot. En tant que bienfaiteurs, ils ne payaient pas d’impôts. Dans la succession, il y avait la famille de Gargan qui va financer les vitraux de l’église, d’où le nom de la rue. C’est seulement en 1985 que la bâtiment va appartenir à la commune qui la rachètera ainsi que l’église, celle-ci pour le franc symbolique.